Hôtel de Ville de LourdesHôtel de Ville de Lourdes
©Hôtel de Ville de Lourdes|Pierre VIncent

Les plus belles façades de Lourdes

Balade les yeux en l’air

Une façade, c’est souvent la carte d’identité d’une maison. Lourdes regorge de belles façades qui nous disent beaucoup sur l’histoire d’un bâtiment et de ses propriétaires.

La maison Dembarère

En descendant la rue du Bourg c’est la monumentale façade de la maison Dembarère qui nous arrête.
Le marbre met une fois de plus les ouvertures en valeur, le bois travaillé de la porte, ainsi que les ferronneries accentuent la majesté de l’ensemble.
Un aspect monumental est complété par un oriel surmonté d’une fausse tour.

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Lourdes au XIXème siècle

La seconde moitié du XIXe siècle est surtout marquée par les façades rococos de Jean-Marie Lacrampe. En ville haute, il faut admirer les trois villas qui constituent aujourd’hui la mairie, ou bien le Château de Soum. Son style éclectique est un rappel des styles baroques, classiques, traditionalistes tout à la fois. Sa plus belle réussite en la matière reste la façade de l’Hôtel Moderne, qui attirent toujours l’œil du passant et qui transcrit un luxe exubérant. Entrez pour apprécier les décors Art Nouveau de Louis Majorelle ! La Place du Marcadal, nous offre aussi un bel ensemble d’architecture urbaine du XIXe, avec en particulier les balcons ouvragés de la Pharmacie et sa drôle de tour, ancien observatoire astronomique. Dans le quartier de Garnavie, quartier populaire autrefois, on peut voir une façade s’inspirant de l’architecture rurale avec sa galerie en bois orientée plein sud, qui en l’espèce dessert les pièces des étages. Dans le même quartier c’est une maison miniature campée sur son rocher qui nous ravit et nous rappelle l’activité des carriers qui exploitaient ce faubourg.

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Les hôtels de Lourdes

Les façades des hôtels de la ville nous replongent aussi dans toutes les styles architecturaux. Le Belfry, reprend l’architecture balnéaire des grandes stations basques, le Gallia-Londres nous offre une façade classique rythmée par de grandes ouvertures, laissant présager un luxe feutré à l’intérieur, le Panorama reprend la forme arrondie du grand panorama qu’il remplaça, avec un coté moderne inspiré de l’architecture Paquebot. En remontant cette ancienne carrière Peyramale, on peut aussi admirer des façades des années 2000 comme celle de l’Astrid ou du Padoue où le verre vient alléger une architecture lourde…En remontant le boulevard de la Grotte, il ne faut pas rater la façade des Ambassadeurs, rappelant les grands hôtels de la Cote d’Azur, tout à coté c’est le Belge et Madrid et ses alliages de matériaux disparates, ses lignes droites et courbes qui nous attirent. L’hôtel de Genève nous rappelle qu’en 1890, l’architecture favorite était celle des stations thermales et c’est le style cauterésien qui domine.

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